MANIFESTATION DU 25 AVRIL 2014

Vendredi 25 avril, nous avions rendez- vous à la délégation à 9h pour aller à Orléans manifester pour l'accessibilité. Le mini-bus et le tournéo sont complets, nous sommes 15 personnes prêtes à donner de la voix, du sifflet et de la corne de brume pour enfin nous faire entendre sur ce sujet.
Nous aurions été la Délégation la plus nombreuse si le mini-bus ne nous avait pas lâché sur l'autoroute. ceci-dit, les 9 personnes étaient pleinement avec les 5 autres par l'envie de crier leur mécontentement.
Début de la manifestation vers 14h30, le cortège n'est pas bien nombreux mais motivé, une bonne heure après, et toujours sans pluie, une délégation représentant plusieurs associations a été reçue par Mr GICQUEL, directeur de cabinet du préfet de Région. Voir le résumé ci-dessous.
Vers 17h, nous avons repris le chemin du Berry, contents de notre journée et prêts à recommencer.


A l’issue de la manifestation, des représentants du COLLECTIF HANDI'O ont été reçus par M. GICQUEL, directeur de cabinet du Préfet de Région.

Retour sur les propos tenus par Mr GICQUEL lors de cette entrevue :
Monsieur GICQUEL s’est engagé à faire remonter nos propositions.
- Il nous affirme qu'il ne faut pas avoir une vision absolue, ne pas être jusqu'au boutiste.
- Il veut nous convaincre qu'il faut prioriser dans les besoins des personnes en situation de handicap (la culture, par exemple, n'en est pas un!).
- Il parle de la mise en œuvre d'une information en ligne des lieux de soins accessibles, mais reconnait que dans certains secteurs il n'a pas de solutions (exemple: accueil en psychiatrie pour des personnes handicapées physiquement de façon importante).
- Il affirme qu'il a toujours été convaincu que la loi de 2005 ne sera pas appliquée dans son ensemble, et que tout le monde le savait.
- Il reconnait que les choses se passent bien quand les personnes concernées sont associées, quand on prend conseil auprès d'eux.
- Il pense que l'accessibilité numérique devrait se faire plus facilement et plus rapidement que l'accessibilité "physique".
- Concernant les transports, il affirme que cela ne relève pas d'un problème d’application de la loi mais d'une négociation à mener avec la ville, l'agglo, les compagnies de transports.

Les représentants du Collectif ont rappelé que :
- Nous revendiquons être dans une volonté d'absolue, les personnes concernées attendant depuis plus de 40 ans et le législateur s'étant positionné (Constitution de 1946, DUDH en 1948, Lois de 1975, Textes de 1995, Lois de 2005, ...).
- Nous sommes conscients que les choses ne seront pas réglées en 2015 mais nous attendons des actes forts pour ne pas être encore dans la même situation en 2025.
- Nous sommes bien d'accord avec lui quant à la nécessité d'associer systématiquement les personnes concernées.
- Revendiquer le droit à tout (par exemple la culture) ne correspond pas à une vision jusqu'au boutiste mais à une réponse à des besoins essentiels et communs à tous.
- Que certains (ex: Conseil Général du Loiret) ne peuvent se prévaloir du coût de la mise en accessibilité, alors qu'ils n'ont même pas fait les études nécessaires pour chiffrer cette démarche.
- La loi à venir doit être une loi d'application et non une loi d'intention, donc avec des sanctions si non mise en œuvre.


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